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  • Photo du rédacteurvalerie honnart

IRIONS-NOUS VIVRE DANS LES BOIS?


Exposition du 11 au 17 Mars 2018.

Espace Ephémère Louvre,

16 rue du Louvre

75001 Paris

Metro : Louvre-Rivoli

Tous les jours de 14h à 19h, Jeudi 15 mars jusqu'à 21h.

Vernissage Samedi 10 mars de 16h à 20h.

L’exposition « Irions-nous vivre dans les bois ? » fait suite à celle qui a eu lieu – sous le même titre - en 2016 à Rome.

L’orme de Hougulou (visuel) était alors au centre des œuvres. A Pékin où elle résidait, Valérie Honnart a assisté à la disparition

de cet arbre centenaire pour faire place à des constructions nouvelles. Arbre grandiose qu’elle avait souvent photographié.

L’arbre est omniprésent dans le travail de l’artiste. Arbre de vie, arbre réconfort, arbre symbole entre la terre et le ciel.

Les formes que produit la nature sont souvent habitées d’une vie secrète. L’arbre est habité de l’espérance de l’homme, de ses invocations aux dieux, de ces amours et de ses deuils. C’est probablement le plus ancien menhir de l’humanité, celui qui laissait entrevoir le retour vers le ciel. L’arbre-réceptacle céleste exhale le sacré d’une lumière installée jusque dans ses racines.

Il produit d’autres graines, symboliquement d’autres enfants. Il s’établit à un endroit, comme l’être humain dans sa maison, et il travaille comme une véritable usine, produisant tous les éléments qui le constituent et mettant à disposition tout ce qu’il produit, tout ce qu’il est. Il transforme la pollution et participe à la création de l’oxygène indispensable à la vie sur Terre. À lui seul, il représente une véritable société altruiste, car il offre gratuitement abri, nourriture et autres, à une multitude d’espèces, y compris l’homme.

Le titre « Irions-nous vivre dans les bois ? » fait référence aux migrants qui n’ont plus d’autres endroits que la forêt pour se réfugier, pour se cacher, pour espérer vivre en attendant une vie meilleure.

« L’artiste devient alors une sorte d’ « ar(t)briste ». Cet être de l’instabilité assumée recherche l’équilibre dans et part la forêt. Il devient même ainsi une sorte d’« équil’ar(t)briste ». A lui le privilège de s’élever, comme l’arbre et sur l’arbre, pour défier les lois de l’équilibre et découvrir les jeux subtils de la lumière dans et au-dessus de la forêt. Et, en bon ar(t)briste qui se respecte, il trouve la lumière. Car il sait trouver refuge sous l’arbre et jusque dans son tronc, rechercher les multiplicités des êtres de la jungle pour oublier la négation des différences,(…) » Claude Mollard.


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